ImmersionRC Vortex 250 Pro, le test - Helicomicro (2024)

Le Vortex 250 Pro est le deuxième appareil d’ImmersionRC dédié à la cause du FPV racing. Mais alors que la plupart des engins sont assemblés à la main par leurs propriétaires(ce sont des DIY), le Vortex 250 Pro joue la carte du prêt à voler. Pas de montage, pas de bidouille, pas de soudure, pas de réglages, pas de longues heures avant le premier vol: il est livré déjà assemblé, réglé et, surtout, avec des composants reliés entre eux. Notez que l’appareil nous a été prêté par la boutique StudioSport. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement. Cette chronique n’entend pas comparer le Vortex 250 Pro à son grand frère le 285, puisque nous ne l’avions pas testé.

Tour du propriétaire

Le Vortex 250 Pro, comme son nom l’indique, est de classe 250: il mesure 25 cm de moteur à moteur en diagonale. La première impression, à la prise en main, est celle d’un poids élevé. Le passage sur la balance la confirme: l’appareil avec son antenne, mais sans récepteur radio ni batterie, pèse 420 grammes. Mais la sensation de surpoids s’accompagne d’une impression de solidité. Le carbone épais rassure, avec 4 mm pour les bras, 2 mm pour la structure centrale. ImmersionRC a choisi de conserver un look DIY, c’est donc le carbone qui est le plus visible. Mais le constructeur a pris soin de cacher une bonne partie de l’électronique derrière des pièces en plastique. Les ESC ne sont pas visibles, pas plus que le contrôleur de vol, le PDB et le plat de nouilles de câbles inévitable: les flancs de l’appareils sont habillés de pièces en plastique. L’impression générale? La finition est excellente, et rassurante…

Au programme

ImmersionRC a fait le choix de 4 bras indépendants – ce qui limite sans doute le coût en cas de crash. Le carbone dépasse le diamètre des moteurs, ce qui permet de les protéger (un peu) contre les chocs. Les moteurs, puisqu’on en parle, sont des modèle 2204 à 2300KV d’ImmersionRC. Ils sont gérés par des ESC de 20A, des modèles EzESC d’ImmersionRC qui disposent de la fonction rotorSense. Pour mémoire, elle permet de changer le sens de rotation des moteurs sans débrancher et rebrancher des fils. Les ESC sont compatibles avec le OneShot125, pour une réactivité optimisée. A l’intérieur de l’appareil, le chef d’orchestre est un contrôleur de vol F3, un STM32F303 flashé avec Betaflight appelé Fusion. Il est doté d’une mémoire de 2 Mo qui sert de Blackbox: il est capable d’enregistrer tous les paramètres de vol. A quoi ça sert? A savoir ce qui se passe pendant des vols d’essai pour corriger les réglages. Soyons clair: l’étude des données est réservé à aux amateurs éclairés. Les autres ignoreront tout simplement la fonction Blackbox.

Suite du programme

ImmersionRC Vortex 250 Pro, le test - Helicomicro (4)La caméra à bord du Vortex 250 Pro est une CMOS 700TVL montée sur une bague orientable à la main, histoire de lui donner un angle compatible avec les fortes accélérations qui soulèvent le multirotor presque jusqu’à la verticale. Elle est reliée à un émetteur vidéo en 5,8 GHz, bien évidemment compatible avec les fréquences Raceband. Normal, c’est une invention d’ImmersionRC! Pour mémoire, ces fréquences sont plus espacées que les fréquences classiques, permettant à plusieurs pilotes de voler simultanément sans parasites. La puissance de cet émetteur est de 350 mW. Le dessous de la frame a été évidé sous la caméra, probablement pour gagner un peu de poids. Dommage, cela rend la caméra et ses câbles assez vulnérables. ImmersionRC a ajouté, à l’avant de la frame, une plateforme montée sur des amortisseurs pour placer une caméra HD, de telle manière à ce qu’elle soit isolée des vibrations. ImmersionRC Vortex 250 Pro, le test - Helicomicro (5)La batterie est prévue pour être fixée sur le dessus de l’appareil, à l’extérieur, maintenue par deux sangles en velcro. Le connecteur pour brancher l’antenne vidéo est aussi situé sur le dessus, il est de type SMA. ImmersionRC fournit une antenne champignon dans la boîte.

Suite et fin du programme

A l’arrière, sur le dessus, sort une prise servo destinée au branchement vers un récepteur radio en PPM. En toute logique, ce récepteur est prévu pour être fixé à l’extérieur, sur la languette carbone arrière. Peu protégé, donc. Tout à l’arrière se trouve un panneau de LED, 8 en tout. Et une prise microUSB, facilement accessible. Le Vortex 250 Pro est aussi équipé d’un OSD, un On Screen Display, en d’autres mots un équipement qui permet d’incruster des informations sur l’image envoyée par la caméra et son émetteur vidéo, celle que l’on reçoit dans les lunettes d’immersion ou un écran. ImmersionRC Vortex 250 Pro, le test - Helicomicro (6)D’habitude, il est simplement utilisé pour afficher des valeurs intéressantes pendant le vol, comme l’état de la batterie. Uniquement pour consultation d’un coup d’œil rapide, donc. Mais sur le Vortex, l’OSD est bien plus que cela. Non seulement il affiche les données en vol, mais il sert d’interface pour modifier les réglages de l’appareil. Tous les réglages, via votre radiocommande, ce qui vous rend autonome sur le terrain! Nous verrons cela plus en détails.

Avant de décoller

Le Vortex 250 Pro est livré quasiment prêt à décoller. Quasiment? Il ne faut pas oublier de visser l’antenne de l’émetteur vidéo – le faire fonctionner sans antenne risque de le faire chauffer jusqu’à ce qu’il finisse par griller. Il faut aussi ajouter votre récepteur radio. La première mesure est de retirer les hélices si elles sont montées. Nous avons choisi d’installer un très classique D4R-II de FrSky pour un usage avec une radiocommande Taranis, en PPM. Le branchement est facile avec la prise servo qui sort de la frame. Une fois le récepteur et la radio appairés… la magie du Vortex 250 Pro peut commencer. Pourquoi la magie? Parce que d’ordinaire, il faut s’armer d’un ordinateur, d’un câble USB et d’une appli sous le navigateur Chrome pour effectuer les réglages de la radiocommande. Avec le Vortex 250 Pro, il est possible de passer par cette étape fastidieuse, mais il y a beaucoup, mais alors beaucoup plus simple! Le contrôleur de vol associé à l’OSD offrent le Wizard. Il s’agit d’un guide pas à pas qui simplifie la procédure de réglage de l’appareil. Il suffit d’allumer vos lunettes d’immersion ou votre écran 5,8 GHz et de trouver la fréquence d’émission.

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